Au Maroc, on dénombre plusieurs enseignes dans la grande distribution : L'enseigne Hanouty (groupe Benjelloun), sous laquelle étaient placés des magasins franchisés opérant dans les quartiers à proximité du client, a été fermée vers la fin du troisième trimestre 2012[92]. La dette extérieure publique marocaine s'est établie à environ 234,7 milliards de MAD au terme de l'année 2013 représentant 26,5 % points du PIB[35] La dette extérieure publique du Maroc s’élevait à 277,7 milliards de DH, à fin 2014, en progression de 13,3 % par rapport à l'année précédente[36],[37]. Les grandes réformes et les grands chantiers entamés par le pays ont donné de bons résultats, notamment avec la hausse continue du PNB, et cela même durant les mauvaises saisons agricoles dues à des périodes de sécheresse aiguës. En 2013, le cap est largement franchi et le secteur aura généré plus de 10 milliards d'euros. En 2015, le contexte mondial marqué par une forte baisse des matières premières et la montée en puissance des exportations des métiers mondiaux du Maroc ont permis une nette amélioration de la balance commerciale. Avec le lancement de son processus de libéralisation, le Maroc a abandonné la planification de son activité économique entre 1992 et 1996. An illustration of a magnifying glass. La première reliera les villes de Tanger, Kénitra en 2014, les autres lignes seront réalisés entre 2015 et 2030 pour relier les autres villes (Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir); sur ce dernier tronçon une concurrence féroce opposant la Chine à la France[106],[107]. Les principales banques marocaines sont : 2e place financière d'Afrique après celle de Johannesburg et devant celle du Caire et 2e a l'échelle arabe, La capitalisation boursière s'élève à 125 milliards de dollars avec près de 130 entreprises cotées[89]. Il détient, et de loin, les premières réserves mondiales avec 50 milliards de tonnes. Ce programme traduisait la poursuite des efforts de réaménagement de l’économie marocaine sur la base de deux idées maîtresses : raffermir l’indépendance économique du Maroc et promouvoir son développement ; remettre en mouvement une économie qui a tendance à se maintenir dans une certaine stagnation. À moyen terme, l'ONCF envisage la réalisation de deux lignes de TGV aux alentours de 2020 en partenariat avec la France[105]. Mais l’apparition de quelques contraintes socio-économiques a poussé les autorités publiques à élaborer un plan quinquennal 1996-2000. Cet avantage comparatif s’est vite réduit à la suite du coup de boutoir de la concurrence asiatique dès la décennie 90. Ce système était orienté vers une croissance plus soutenue et une plus grande justice sociale, et ce en instaurant des mesures d’accompagnement telles que la «marocanisation» du commerce et de l’industrie, la récupération des terres étrangères et la refonte du code des investissements. Skip to main content. Cette opération de privatisation permet d’une part aux notables marocains proches du pouvoir de contrôler les entreprises publiques les plus en vue, et, d’autre part, aux sociétés françaises d’opérer un retour en force dans l'économie du pays. L'essentiel de ces dernières concerne désormais les produits manufacturés, devant les ressources minières (au premier rang desquelles se placent les phosphates) et certains produits agricoles (fruits et légumes). L'économie marocaine de l'indépendance à nos jours Une intervention urgente de l’État était nécessaire pour dynamiser l’économie nationale, préserver l’intérêt général et satisfaire les besoins sociaux du pays. L'économiste Taïeb Aisse, conseiller du gouvernement marocain, remarque « qu'il y a 10 % de citoyens en situation de pauvreté extrême, totale. Watch Queue Queue Auteur du texte Tiano. Pour dynamiser le secteur du tourisme, le gouvernement marocain a récemment lancé le programme Plan Azur qui consiste en la création de 6 nouvelles stations balnéaires (Saidia, Lixus, Mazagan, Mogador, Taghazout et Plage Blanche) afin de drainer environ 10 millions de touristes à l'horizon 2010. Parmi ses objectifs, il y avait la consolidation de la défense de l’intégrité territoriale et la relance de l’activité économique, et ce par la mobilisation de l’épargne privée, l’augmentation des investissements, l’amélioration de l’équilibre extérieur en augmentant les exportations, la lutte contre le chômage et la réforme fiscale. Mais aujourd'hui le Maroc doit faire face à des pays très compétitifs au niveau de l'absorption des flux de délocalisation, comme la Chine, les pays de l'Est en Europe, l'Inde, l'Égypte, ou encore la Turquie. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Cette démarche prévoyait aussi, et surtout, la stimulation du développement de l’industrie. La dernière modification de cette page a été faite le 14 décembre 2020 à 02:19. Néanmoins, les investissements ne profitent qu'à une faible portion de la population. Après son indépendance, le Maroc a dû faire face à l’absence d’une industrie de base, à la faiblesse de ses investissements, au chômage et au manque de cadres et de main-d’œuvre qualifiée. Grâce à la construction de nombreux barrages et à la mise en valeur d'importantes zones irriguées le secteur des fruits et légumes est celui qui offre à long terme les plus grandes possibilités d'évolutions. ), ainsi que les légumes comme la pomme de terre, la courgette, et les aubergines produits principalement dans le sud du pays, (région d’Agadir). En 2015 il est en baisse de 16 % par rapport à l'exercice précédent, en grande partie grâce à la limitation des émissions au titre de la compensation[34]. C’est-à-dire qu’ils n’ont rien. Ce secteur a permis le développement d’une production arboricole performante (agrumes, pommes, nectarines…) qui offre de nombreux avantages. Outre qu’il investit faiblement, le privé ne salarie que 10 % de la population active. Un autre projet est en cours d'études pour la construction d'une ligne classique reliant Agadir, Guelmim et Laâyoune sur une distance d'environ 450 km. La protection a alimenté des situations de rente particulièrement dans le secteur secondaire même si certaines industries comme celles du textile ont assuré durant la décennie 70 un rôle dynamisant sur le plan des exportations. En 2000, elle a été contenue à 2,5 %, à 1,4 % en 2001, à 2,1 % en 2002, à 1,2 en 2003 et 1,5 en 2006 et est en 2011 de 1 %[réf. C’est très dangereux[24]. Surtout, le Maroc subit une inquiétante crise environnementale. Le Maroc ambitionne d'atteindre un taux de 42 % d'électricité écologique d'ici 2020 grâce à l'énergie solaire, hydroélectrique et éolienne[98]. Les récoltes permettent d'alimenter les exportations du pays, tout en leur offrant d'importants débouchés vers l’industrie agro-alimentaire locale. This video is unavailable. Cette fragilité se retrouvait reflétée par les trop fortes oscillations de son taux de croissance durant les années 1980. Une intervention urgente de l’État était nécessaire pour dynamiser l’économie nationale, préserver l’intérêt général et satisfaire les besoins sociaux du pays. Le Maroc est classé 78e mondial [90] et le premier pays d'Afrique du nord en termes d’évolution dans les technologies de l’information, cependant le Paiement sur Internet reste très en retard et le Paiement mobile est inexistant. Ils sont ainsi 93 000 chômeurs en plus, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui avait publié le jeudi 3 mai 2012, une étude relative à la situation du marché du travail au Maroc. La structure des échanges économiques internes et externes a peu évolué du fait de la suffisance de la richesse engendrée par les échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne. What did Moroccans have done after independence. De 1956 à 1961, Mohammed V restaure la puissance de son trône, rendant possible le règne de son fi ls Hassan II (1961-1999), qui consolide l'intégrité territoriale du pays. Depuis l’accession au pouvoir du Roi Mohammed VI, l’économie marocaine favorise le développement de conglomérats: Le Maroc a également une meilleure compréhension des enjeux mondiaux et adapte son économie en conséquence. Le secteur industriel représente près de 28 % du PIB[65]. L’indice de développement humain (IDH) établi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) place en 2019 le royaume à la 121e place, loin derrière l’Algérie (82e) et la Tunisie (91e). Environ 80 % des emplois sont informels et les écarts de revenus très élevés. Avec la chute du prix des phosphates (la malédiction des ressources), l’économie marocaine plonge dans le rouge dès la fin de la décennie 80. L’expérience de l’industrialisation par substitution déclenchée dans les années 1960 et renforcée dans les années 1970 avait épuisé ses effets. Il n'y a pas eu d’études économiques enseignées au Maroc avant le XXe siècle et par conséquent pas de réel système bancaire ou d'assurance, ni de grands projets d'investissements, ni de projets d'industrialisation, et d'urbanisation[19]. Sur le plan économique Africain, le Maroc se classe 5e puissance économique derrière l'Afrique Du Sud, le Nigeria, l'Égypte et l'Algérie. Le roi désigne les directeurs des « établissements publics stratégiques » qui seront amenés à trancher dans les appels d’offres pour la conquête des marchés publics, où les entreprises du roi postulent au même titre que d’autres[23]. En conséquence, le groupe Managem (filiale d'Al Mada) est depuis des décennies en situation de monopole écrasant dans le secteur minier, et est devenu intouchable[23]. Notations Coface en janvier 2016[49] des cinq premières économies africaines. Enfin, aujourd’hui, bien que le Maroc, comme le reste du monde, est confronté à une récession en raison de la pandémie du nouveau coronavirus et de ses répercussions, tout porte à croire qu’il remontera éventuellement cette pente. Toutefois, les exportations ne concernaient, en 2010, que 20 % de la production nationale[53], la France absorbant 84 % de celles-ci. Stanford Libraries' official online search tool for books, media, journals, databases, government documents and more. Histoire du Maroc depuis l'indépendance [Pierre Vermeren] on Amazon.com. La famille royale acquiert notamment le groupe minier Monagem[23]. Figurent notamment dans cette catégorie les ouvriers agricoles employés au sein de l’exploitation familiale ou les jeunes travaillant dans l’artisanat[24]. Elle a abaissé la perspective de la note souveraine du royaume du Maroc, passant de« stable » à « négative », en raison notamment de l’augmentation du déficit public du pays. Les mauvaises années agricoles imposent le recours à de fortes importations de céréales. nécessaire]. Les céréales figurent comme étant la principale culture agricole du Maroc. En septembre 2015 la même agence de notation améliore la perspective de la note du Maroc à stable[48]. Amazon.in - Buy Histoire du Maroc depuis l'indépendance book online at best prices in india on Amazon.in. Sur les dernières années on note une légère amélioration de cet indice, ce qui place le Maroc en tête des pays de la région[42]. Aujourd'hui et durant la période 1980-1995, le Maroc a réussi à tirer profit des mouvements de délocalisation en Europe occidentale. Ce programme qui visait la promotion du secteur privé, le maintien des équilibres fondamentaux, le développement des exportations et le développement du monde rural, n’a toutefois pas vu le jour. L'ÉCONOMIE MAROCAINE EN QUESTIONS (1956-2006) Préface de Lyn Squire L'Harmattan. *FREE* shipping on qualifying offers. Cette étude fait le point sur la croissance indienne depuis l’Indépendance mais plus spécialement sur son accélération depuis 25 ans, les changements structurels qui l’ont accompagnée, les sources de tensions et de fragilité, et elle passe en revue les études prospectives qui sont disponibles sur la croissance à long et très long terme cette économie. Analyse des déterminants de la croissance 5. ISBN 2866002741 9782866002749. La première concerne les délocalisations dans le secteur du textile, et de la petite industrie de transformation. Par conséquent, le surendettement de l’économie du Maroc a conduit, dès le début des années 1980, à un diagnostic mettant en relief les déséquilibres macroéconomiques : déficit budgétaire croissant, creusement du déficit extérieur et un taux d’inflation fortement alimenté par une demande globale sans contrepartie sur le plan d’une production diversifiée et innovante capable de tenir tête à la concurrence internationale. Qui fut vraiment Louis Hubert Lyautey, Maréchal de France et Résident Général au Maroc de 1912 à 1925 ? Synthèse de l'histoire du Maroc contemporain, depuis son indépendance en 1956 jusqu'à aujourd'hui. Les principaux produits miniers qui sont actuellement en cours d'exploitation au Maroc sont : Depuis l'indépendance, le Maroc s'est lancé dans d'importants investissements pour développer et doter le pays d'infrastructures industrielles de bases. A line drawing of the Internet Archive headquarters building façade. En 2013, l’activité aurait enregistré un volume global de 41,4 millions de tonnes, en hausse de 9,5 % en variation annuelle. Mail Le pays a mis ensuite en œuvre d’autres plans quinquennaux (1968-1972 et 1973-1977). Le marché intérieur qui reste demandeur absorbe, il est vrai, au moins 300 000 hl par an, soit 40 millions de bouteilles. En 2019, le Maroc « reste le pays le plus inégalitaire du nord de l’Afrique et dans la moitié la plus inégalitaire des pays de la planète, En 2018, les trois milliardaires marocains les plus riches détenaient à eux seuls 4,5 milliards de dollars, soit 44 milliards de dirhams. Finalement, après un lobbying intense de la part du Maroc et une étude d'impact mettant en cause la future dépendance à la Russie, l'Europe a adopté une mesure de compromis, nettement moins contraignante que le projet initial[64]. Il s'agit bien entendu de l'endettement global et non de la seule dette publique, les deux ayant bondi parallèlement. De nombreux étrangers affluent chaque année vers le Maroc pour se faire opérer (chirurgie esthétique et cardiaque en grande partie). Puis, entre 1981 et 1985, c’est un plan quinquennal de relance économique et sociale qui a été adopté par le pays. De plus, grâce à la mise en place de nouvelles politiques sectorielles basées sur l’avantage comparatif de l’économie marocaine (Plan Émergence Industrielle, Vision 2010 puis 2020 pour le tourisme, Vision 2015 pour l’artisanat, Plan Rawaj pour le commerce, Plan Maroc Vert pour l’agriculture, Plan Halieutis pour la pêche...), le pays a pu assurer une croissance soutenue et durable pendant plusieurs années. Les importations portent essentiellement sur les produits énergétiques, les biens d'équipement et les biens de consommation. L'État joue néanmoins un rôle non négligeable dans l'émergence économique du pays avec sa stratégie d'industrialisation. Les relations commerciales avec les autres pays du Maghreb demeurent extrêmement limitées (3 % des échanges). Le système de gestion de l'eau marocain est jugé complexe et hybride : distribution privatisée à Casablanca ou à Tanger, publique à Marrakech ou dans le Sud, où les entreprises mandatées ne respectent pas toujours le cahier des charges. Le Maroc progresse régulièrement au classement Doing Business — ou « indice de facilité de faire des affaires » — établit chaque année par la Banque mondiale. Le PIB du Maroc se répartit en 2010 entre: l'agriculture (17,1 %), l'industrie (31,6 %) et les services (51,4 %)[28],[29]. Autre signe de consolidation macroéconomique, le niveau de l’épargne nationale qui se situe aux environs de 26 % du PIB, grâce essentiellement à la progression des transferts des Marocains résidents à l’étranger (4,7 %), au maintien à un niveau élevé des placements des avoirs extérieurs à l'étranger et à la baisse des charges et intérêts de la dette extérieure publique. On peut notamment citer le développement des filières automobiles et aéronautiques. Contient une table des matièresAvec mode text Publisher: Presses universitaires de France (Paris) Year: 1967. الفلسفة السياسية. En 2019 le Maroc est 121e sur 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH), derrière l'Algérie (83e) et la Tunisie (97e). Pour les 9 premiers mois de l'année 2005 le volume des débarquements s'élève à 593.966 tonnes. Aujourd'hui Casablanca est le plus grand centre financier et industriel du Maroc et du Maghreb. Néanmoins, le pays semble bien assis sur un gisement exceptionnel d'une ressource stratégique puisque l'agrobusiness la consomme à grande vitesse. La consécration de l’indépendance du parquet général est l’un des principaux apports de la réforme de la Justice, initiée depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2011. Parallèlement, l’économie informelle a pris aussi le relais dans la nécessaire régulation économique et sociale. Au Maroc, on compte environ 19 aéroports internationaux, dont celui de Casablanca est le plus important du pays et un des plus grands en Afrique. C'est afin de parer à ces aléas qu'a été récemment mis en place un « Plan Maroc Vert »[51]. Les résidents marocains à l'étranger rapatrient dans leur pays des fonds qui représentent presque 10 % du produit national brut et sont la première source de devises.